Théodore GÉRICAULT Le Cheval du plâtrier

(Rouen, 1791 - Paris, 1824)

Tableau Le Cheval du plâtrier

© Crédits iconographiques Région Normandie /Inventaire général/Patrick Merret – Léonie Hamard

Description :
vers 1822 – 1823
Huile sur papier marouflé sur toile, 19 x 24 cm
Dimensions avec cadre : 40 x 45 cm


Numéro d’inventaire : PN 994.6.1

Originaire d’une famille de l’Orne, Théodore Géricault passa des vacances à Mortain. Il y occupait son temps à fréquenter les maréchaux-ferrants, «ces ateliers rustiques ouverts à tous les vents, pleins de l’odeur du cheval et de la corne brûlée».

À plusieurs reprises dans sa courte carrière, l’artiste étudia les chevaux d’après ces souvenirs normands. Ce fanatique de l’équitation les aimait «fumants, écumants, toujours plus rapides, […] de plus en plus fous».

Il aimait le cheval au point de le saisir, mélancolique, modeste et couvert de poussière, dans la fabrique d’un plâtrier à Montmartre. Sa passion pour cet animal l’incite à le représenter sans romantisme, mais comme un thème précurseur d’un réalisme bientôt envahissant, dans la solitude de la grange.